Sur un fil ou un trapèze, favoriser la socialisation et développer l’esprit d’entraide sont des perspectives importantes pour un développement personnel multifactoriel.
Jeudi soir, dans la salle Annie Fratellini du palais des sports Jacques-Chirac à Montauban, l’association la Boîte à Malice a organisé un moment exceptionnel de rencontres et d’échanges autour d’une table ronde.
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"L’idée est d’instaurer un espace de discussion pour évoquer les notions de culture et de santé autour des arts du cirque", explique Stéphane Couchard, directeur de la Boîte à Malice.
En partenariat avec le Cirque Médical J’ai-Mal-Partout, la soirée, animée par Maddly Guillaume, docteur en médecine, a permis d’échanger des réflexions autour de l’univers du cirque contemporain et des personnes fragilisées en raison de leur état de santé physique, mental et social.
Hors Sujet
Les participants ont vite identifié les bienfaits préparant les enfants à affronter les défis de demain, tout en leur ouvrant les yeux vers de nouveaux horizons : "Tout le monde peut trouver son compte avec le cirque, seul ou en équipe, comme dans une pyramide humaine", analyse un participant.
Durant ce moment d’échanges, il a bien fallu se demander pourquoi le cirque fait tant de bien."C’était vraiment passionnant, nous avons décrit l’impact cognitif du cirque pour le public présentant des altérations, en explorant l’émergence du phénomène interactionniste entre l’œuvre et les spectateurs dans l’espace et le temps", analysent les participants. Souvent, le cirque permet de ne plus penser à nous.
L’expérience vécue lors d’un spectacle de cirque est un phénomène cognitif influençant le spectateur : "Nous avons évoqué la fonction sociale, le divertissement et le pouvoir émancipateur de la discipline", souligne une participante.
À la lumière d’une thématique aussi passionnante, ils ont jonglé avec une virtuosité optimiste, dans un seul et même envol, ne négligeant pas la mythologie clownesque.
"Des outils pour la conception d’interventions cirque et santé ont été abordés, s’appuyant sur la continuité de la programmation par les opérateurs culturels."
Le constat saute aux yeux : "Nous avons besoin des artistes et de tous les opérateurs pour surmonter les conséquences psychologiques des crises et les épreuves du vivant."
Le cirque se joue dans le ciel, dans les nuages parmi les chaises, et surtout dans la fenêtre où se reflète la lumière.