Au cours de sa rencontre avec le Guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, le ministre a exprimé une vision ambitieuse pour élargir les liens de coopération, déclarant : « Je suis venu à Téhéran avec un agenda visant à approfondir les relations avec l’Iran et à coopérer dans tous les domaines, dans l’espoir que nos discussions constructives ouvrent la voie à des relations plus solides qu’auparavant. »
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De son côté, l’ayatollah Ali Khamenei a salué cette visite, soulignant l’importance des relations bilatérales.
L’agence iranienne « Tasnim » a rapporté ses propos : « Les relations avec l’Arabie saoudite sont bénéfiques pour nos deux pays, et nous pouvons nous compléter mutuellement. » La rencontre s’est déroulée en présence du général Mohammad Bagheri, chef d’état-major des forces armées iraniennes, ce qui reflète le caractère stratégique de ce dialogue.
Cette visite, la deuxième du genre pour un haut responsable saoudien depuis 1979, s’inscrit dans un contexte de dynamiques régionales accélérées.
Elle fait suite à des consultations intensives, notamment un appel téléphonique, il y a moins de deux semaines, entre le président iranien Massoud Pezeshkian et le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, au cours duquel ils ont discuté des développements régionaux.
De même, le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan, s’est entretenu lundi avec son homologue iranien, Abbas Araghchi, pour examiner les efforts visant à promouvoir la stabilité régionale.
Les discussions saoudo-iraniennes devraient aborder des dossiers cruciaux, notamment la coopération sécuritaire, les questions régionales et les développements internationaux.
Cette visite prend une importance accrue à la lumière des récents pourparlers américano-iraniens à Mascate, axés sur le programme nucléaire iranien, ainsi que des consultations saoudo-américaines intensives portant sur les questions de sécurité et de stabilité.
Cette initiative s’inscrit dans la continuité de l’accord historique de Pékin de mars 2023, parrainé par la Chine, qui a permis la reprise des relations diplomatiques entre Riyad et Téhéran, ouvrant la voie à un rapprochement sans précédent entre ces deux puissances régionales.
Cette visite, qui rappelle celle du défunt prince Sultan ben Abdelaziz à Téhéran en mai 1999, reflète une stratégie saoudienne visant à promouvoir le dialogue et à réduire les tensions dans une région en proie à des transformations complexes.
Cette démarche confirme le rôle de l’Arabie saoudite en tant que puissance régionale déterminée à renforcer la stabilité à travers un dialogue constructif, tout en contribuant à redéfinir les relations régionales pour servir la paix et la prospérité.
Alors que les discussions se poursuivent, l’espoir demeure que cette visite pave la voie à un partenariat durable, au bénéfice des deux nations et de la région dans son ensemble.
