Sous le slogan "La Palestine au cœur des Journées Cinématographiques de Carthage", de nombreux réalisateurs et créateurs ont été honorés, avec plus de 200 films projetés provenant d'environ vingt pays, reflétant la diversité des cultures et des récits humains.
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Prix des compétitions officielles À la clôture du festival, les prix ont été décernés aux lauréats dans différentes catégories.
Le film "Dans la salle d'attente" du réalisateur Moatasem Taha (Palestine) a remporté le Prix du public pour le court métrage de fiction, tandis que le Prix du public pour le long métrage de fiction a été partagé entre les films "Salma" de Joud Said (Syrie) et "Les enfants rouges" de Lotfi Achour (Tunisie).
Le Prix du meilleur film pour le cinéma émergent a été attribué au film "La malédiction" de la réalisatrice Buthaina Al-Alool (Tunisie), ce qui témoigne de l'engagement du festival à soutenir les nouveaux talents.
Aperçu des films primés
- "Dans la salle d'attente" : Ce film palestinien aborde une histoire humaine touchante qui reflète la souffrance du peuple palestinien, et a été bien accueilli par le public et les critiques.
- "Salma" : Un film syrien qui raconte l'histoire d'un personnage confronté aux défis de la vie quotidienne, avec des performances d'acteurs remarquables.
- "Les enfants rouges" : Ce film tunisien traite de problématiques sociales contemporaines à travers un récit dramatique poignant.
- "La malédiction" : Un film tunisien qui met en lumière des sujets sensibles avec un style artistique innovant.
- "Thnia Aicha" : Un court-métrage tunisien qui reflète la vie quotidienne et les défis auxquels sont confrontés ses personnages.
- "La couleur du phosphate" : Un documentaire long qui examine l'impact de l'industrie phosphatière sur l'environnement et la société tunisienne.
- "Pont" : Un long-métrage qui aborde des thèmes d'identité et d'appartenance.
Prix des films documentaires
Dans la compétition officielle des courts-métrages documentaires :
- Tanit d'or : "Les derniers jours avec Ylan" du réalisateur Mahdi Hajri (Tunisie).
- Tanit d'argent : "Feryha" du réalisateur Bader Youssef (Yémen).
Tanit de bronze : "Voyage Bahati dans l'éducation sexuelle" du réalisateur Saitabawo Kayarai (Kenya).
Dans la compétition officielle des longs-métrages documentaires :
- Tanit d'or : "Le film est un acte héroïque" de Kamal Jafari (Palestine).
- Tanit d'argent : "Tongo SAA, se lever la nuit" du réalisateur Nelson Makingo (République Démocratique du Congo).
- Tanit de bronze : "Matila" d'Abdallah Yahya (Tunisie).
- Mention spéciale : "NDar Saga Waalo" du réalisateur Osman William Mbayaï (Sénégal).
Prix des courts-métrages de fiction
Dans la compétition officielle des courts-métrages de fiction :
- Tanit d'or : "Après cela, il ne se passera rien" du réalisateur Ibrahim Omar (Soudan).
- Tanit d'argent : "Plus beau que la terre" du réalisateur Sherif El-Bendary (Égypte).
- Tanit de bronze : "À la limite" de la réalisatrice Sahar Al-Ashi (Tunisie).
Prix des longs-métrages de fiction
Dans la compétition officielle des longs-métrages de fiction :
- Tanit d'or : "Les enfants rouges" de Lotfi Achour (Tunisie).
- Tanit d'argent : "Vers un monde inconnu" de Mehdi Fleifel (Palestine).
- Tanit de bronze : "Demba" de Mamadou Dia (Sénégal).
- Prix du meilleur acteur : Sami Lachâa pour le film "La disparition" (Algérie).
- Prix de la meilleure actrice : Sulaf Fawakherji pour le film "Salma" (Syrie).
- Prix du meilleur scénario : Bodi Asyanbi pour le film "L'homme est mort" (Nigeria).
- Prix du meilleur montage : Camille Topkis pour le film "Aicha" (Tunisie).
- Prix de la meilleure image : Mostafa El-Kachkouchi pour le film "Le village voisin du paradis" (Somalie).
- Prix de la meilleure musique : Hani Adel pour le film "Arza" (Liban).
- Mention spéciale du jury : "À la recherche d'une issue pour Monsieur Rambo" de Khaled Mansour (Égypte).
- Célébration du cinéma jordanien et sénégalais
Un espace spécial a également été consacré au cinéma jordanien et sénégalais, avec une sélection de films reflétant les expériences culturelles et sociales dans ces deux pays.
Des ateliers et des tables rondes ont été organisés pour renforcer les échanges entre les cinéastes et les investisseurs.
- Clôture mémorable
Le festival s'est terminé par une cérémonie en hommage au critique cinématographique défunt Khamis Al-Khayati, qui a laissé une empreinte indélébile dans le domaine de la critique cinématographique arabe. Une exposition photographique a également été organisée, mettant en lumière les moments clés de l'histoire du cinéma arabe et africain.
Les Journées Cinématographiques de Carthage demeurent une plateforme vitale pour l'échange culturel et d'idées, contribuant ainsi à renforcer l'identité arabe et africaine sur la scène mondiale.