Ces propos, qui ont établi un lien entre le Hachd al-Chaabi et la question de l'intégration du Hezbollah dans l'armée libanaise, ont suscité un vif malaise en Irak.
Le sous-secrétaire du ministère des Affaires étrangères irakien, l'ambassadeur Mohammed Bahr Al-Ouloum, a souligné que le Hachd al-Chaabi constitue une composante essentielle du système de sécurité et militaire irakien, affirmant qu'il s'agit d'une institution gouvernementale et légale rattachée à l'État.
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Il a critiqué les déclarations du président libanais, les qualifiant de « maladroites », et a estimé qu'il était inapproprié d'impliquer l'Irak dans la crise interne libanaise.
Bahr Al-Ouloum a exprimé son espoir que le président Aoun rectifie ses propos afin de renforcer les relations fraternelles entre les deux pays.
De son côté, l'ambassadeur libanais a réaffirmé la profondeur des relations entre les deux nations et s'est engagé à transmettre la position de l'Irak au président Aoun, promettant de travailler à corriger la situation pour préserver et développer les relations bilatérales.
Il a également souligné l'importance du rôle de l'Irak dans le soutien à la reconstruction du Liban, en collaboration avec les pays arabes.
Le président Aoun avait déclaré dans une interview que le Liban n'adopterait pas le modèle du Hachd al-Chaabi pour intégrer le Hezbollah dans l'armée, précisant que tout recrutement de membres du parti se ferait selon les conditions de l'armée libanaise, en s'appuyant sur des expériences passées d'intégration d'autres partis après la guerre civile.
Cet incident reste sous les projecteurs, alors que tous attendent les prochaines étapes pour surmonter cette tension diplomatique, tout en veillant à préserver les relations historiques entre l'Irak et le Liban.
