Le New York Times a déclaré vendredi dans un article que l'entreprise avait caché l'incident à ses clients et aux autorités concernées, et s'était contentée d'en informer ses employés.
Les dirigeants ont décidé de ne pas divulguer la nouvelle publiquement parce qu'aucune information sur les clients ou les partenaires n'avait été volée, et ils ne considéraient pas l'incident comme une menace pour la sécurité nationale, car ils pensaient que le pirate informatique était un particulier sans lien connu avec un gouvernement étranger. L’entreprise n’a pas informé le FBI ni personne d’autre des forces de l’ordre.
Le pirate informatique a pu accéder à des conversations animées lors d'un forum électronique destiné aux employés d'OpenAI, dans lequel ils discutaient des dernières technologies d'intelligence artificielle développées par l'entreprise.
Le journal souligne que le pirate informatique n'a pas pu pénétrer dans les systèmes qui hébergent et entraînent les modèles GPT, qui sont les systèmes d'intelligence artificielle de base pour lesquels OpenAI est célèbre.
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Le journal rapporte, citant deux sources au sein de l'entreprise, que « certains employés d'OpenAI avaient déjà mis en garde contre la possibilité que des pays comme la Chine exploitent de telles attaques pour voler des technologies d'intelligence artificielle », ce qui pourrait mettre en danger la sécurité nationale américaine.
L’entreprise a vu plusieurs chercheurs en sécurité de l’IA démissionner en raison de désaccords sur la « super-compatibilité », un concept visant à trouver des moyens permettant aux humains de contrôler la super-IA.
Auparavant, le PDG de l'entreprise, Sam Altman, avait été licencié puis réintégré à son poste.
Source : New York Times
