Cette escalade, suivie du retentissement des sirènes d’alerte dans le ciel des colonies, n’est pas restée sans réaction israélienne : l’armée a rapporté que l’aviation avait réussi à intercepter une roquette, tandis qu’une autre est tombée dans la zone de Zemerit, présageant une nouvelle vague d’affrontements.
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Les Brigades Al-Qods ne se sont pas contentées de lancer des roquettes ; elles ont affirmé dans leur communiqué que cette opération s’inscrivait dans le cadre de la résistance pour défendre le peuple palestinien, face à la poursuite des opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza.
En réponse, l’armée israélienne a rapidement pris des mesures urgentes, émettant un avertissement aux habitants des quartiers ouest et sud de Gaza, tels que Zeitoun, Tal Al-Hawa et Rimal Sud, leur ordonnant de se diriger immédiatement vers le sud via la rue Al-Rashid jusqu’aux centres d’hébergement, dans une démarche qui suggère une préparation à une escalation militaire imminente.
Le porte-parole de l’armée israélienne n’a pas caché le ton menaçant de son communiqué, affirmant que "les organisations terroristes lancent à nouveau leurs roquettes depuis les zones civiles", qualifiant l’avertissement de "préalable et final" avant d’éventuelles frappes aériennes.
Cette déclaration reflète une stratégie israélienne persistante visant à imputer aux factions palestiniennes la responsabilité de l’escalade, tout en se préparant à une réponse militaire susceptible d’aggraver les souffrances des habitants de l’enclave assiégée.
Au cœur de cette escalade, se dessine l’équation cruelle qui régit Gaza : les roquettes de la résistance sont tirées comme un message de défense de la dignité, auxquelles répondent des raids israéliens menaçant de davantage de destruction.
Entre les deux, les civils palestiniens restent pris dans un cercle de peur et de déplacement, qui s’élargit à chaque salve et à chaque alerte. Ces roquettes allumeront-elles la mèche d’une nouvelle tempête, ou resteront-elles un simple écho d’un conflit sans fin ? La réponse se forme en ce moment dans le ciel de Gaza, chargé de poussière et d’un espoir suspendu.
