La scène s’ouvre sur un extrait du feuilleton « El Maestro », retraçant le parcours de Fehri entre 1993 et 1999, avec une phrase clé : « Seule la musique peut changer le monde ». Les premières notes du oud de Fehri, suivies par les percussions, les cordes et le ney, instaurent une ambiance festive.
Sadri Ben Azouz et sa fille Feriel interprètent « Wayfaring Stranger » de Johnny Cash, une ballade sur l’exil, avant une version modernisée de « Sidi Mansour » par Najmeddine Ben Jazzar, mêlant notes occidentales et folklore tunisien.
La seconde partie voit une cinquantaine de musiciens et choristes rejoindre la scène, dirigés par le chef italien Marcello Biondolillo. Des voix comme Chiara Minaldi, Floriana Ferro et Roberta Sava enchantent avec des titres comme l’air sicilien « E vui dormiti ancora ».
Wissem Karoui transporte le public à Séville avec « Mahla layali chbilia », suivi de chansons en espagnol. L’originale « Playtoy Orchestra » surprend en jouant sur des jouets pour enfants, reprenant des tubes comme « Sarà perché ti amo » et « Bella ciao », sous les gestes théâtraux du chef d’orchestre.
Un moment fort est dédié à la Palestine avec « Israa tahlom bi Filastin » d’Israa Ben Slimane, où les drapeaux tunisien et palestinien flottent sur les écrans, évoquant la résistance et l’espoir. Le spectacle s’achève par des solos envoûtants de violon, guitare et trompette, et une finale rythmée par l’ensemble des trompettistes.
Succédant à « Tapis Rouge » de 2009, ce spectacle célèbre la diversité musicale, tissant des ponts entre cultures à travers rythmes, langues et traditions. La scène devient un espace de dialogue, promettant un futur « Tapis Rouge 3 ».
