Les plus intéressés sont principalement âgés de 55 ans et plus, tranche d’âge où on retrouve les électeurs les plus conservateurs !
Les institutions européennes ne semblent pas non plus avoir le vent en poupe.
Questionnés sur l’image qu’ils ont du Parlement européen, les Français sont plus nombreux à la juger négative (28 %) que positive (27 %), lorsque la plus grande partie la juge neutre (42 %).
Quelles sont les priorités des citoyens pour ces élections ? Elles diffèrent d’un pays à l’autre.
En Allemagne, la défense et la sécurité de l’UE (41 %), la démocratie et l’état de droit (36 %), le futur de l’Europe (35 %), ainsi que la politique migratoire et le droit d’asile (34 %) arrivent en tête.
En France, les sondés citent d’abord la lutte contre la pauvreté et l’exclusion (42 %), la lutte contre le changement climatique (37 %) et la santé publique (36 %).
La promotion de l’extrême-droite
Les médias officiels s’en donnent à cœur joie ! Les sondages favorables aux partis néo-fascistes et d’extrême-droite sont sur-commentés sans pour autant les mettre en perspective : car c’est bien sur l’échec des politiques libérales et anti-sociales menées par tous les gouvernements européens sous la houlette de la Commission européenne qui sont à la base d’une progression de l’extrême-droite.
Ce n’est donc pas sur la question européenne que porte le suffrage en France, c’est sur la sanction d’un gouvernement du Président Macron qui est au summum de l’impopularité…
Ce sont bien les déçus du « macronisme » qui alimentent le vote RN et à moindre mesure celui du PS Place publique !
Pourtant, aucun de ces partis ne portent véritablement une rupture avec l’économie libérale à la base du recul social que nous connaissons.
Nous avons voulu apporter notre pierre à la réflexion autour du vote en militant avant tout pour que les électeurs aillent voter le 9 juin.
Surtout les plus jeunes qui sont concernés au premier chef par l’avenir qui se dessine avec une politique européenne impulsant la régression sociale et alimentant les tensions internationales…
Le peu de moyen de pression qui peut être exercé sur la Commission européenne, c’est l’élection du parlement européen, seule instance soumise à un vote citoyen alors que les Commissaires (« ministres ») européens sont… désigné par les gouvernements !
La seule et unique « respiration » démocratique de l’Union européenne, ce sont les élections au Parlement qui n’a pourtant pas de pouvoirs extraordinaires !
Alors, examinons le bilan des sortants qui se représentent, comparons les projets portés par les têtes de listes… et allons voter avec l’espoir que quelque chose va pouvoir changer !