Selon la chaîne hébraïque, cette rencontre a été organisée grâce à la médiation directe du prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, soulignant le rôle croissant de Riyad en tant que médiateur régional.
Dans un contexte connexe, la Maison Blanche a annoncé plus tôt cette semaine les plans de Trump pour visiter l’Arabie saoudite et d’autres pays du Moyen-Orient au cours du mois prochain.
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La porte-parole de la Maison Blanche, Caroline Leavitt, a déclaré officiellement : « Le président se rendra en Arabie saoudite en mai, et nous vous fournirons les dates et les détails précis dès que possible », laissant ainsi la porte ouverte à la confirmation de cette rencontre importante.
Ces développements interviennent alors que la position américaine envers le président syrien Ahmed Charaa reste marquée par la prudence et l’expectative.
Depuis décembre 2024, les États-Unis ont entamé un dialogue officiel avec la nouvelle administration syrienne, qui a pris le pouvoir après la chute du régime de Bachar el-Assad.
À cet effet, Barbara Leaf, sous-secrétaire d’État adjointe pour les affaires du Proche-Orient, a conduit une délégation diplomatique à Damas pour rencontrer Charaa.
Au cours de ces discussions, Washington a exprimé son soutien aux mesures annoncées par le nouveau gouvernement syrien, notamment en matière de renforcement de la stabilité, de relance économique et d’assurance d’une représentation inclusive de toutes les composantes du peuple syrien.
Malgré cette approche prudente, les États-Unis ont insisté sur la nécessité de former un gouvernement syrien inclusif, avec une réduction des pouvoirs du président, reflétant ainsi leur volonté d’assurer une transition politique équilibrée en Syrie.
La rencontre prévue entre Trump et Charaa en Arabie saoudite pourrait constituer une étape supplémentaire dans ce dialogue, et peut-être poser les bases d’une nouvelle coopération entre les trois pays face aux défis régionaux persistants.
Ainsi, le rôle de l’Arabie saoudite en tant que pivot diplomatique dans la région se dessine clairement, tandis que les États-Unis explorent les opportunités de collaboration avec la nouvelle administration syrienne, dans une tentative de stabiliser la Syrie après des années de conflit.
