Mais des zones d’ombre sont mises en exergue : le président perd en effet des points auprès de son socle électoral (- 5 points chez les cadres et – 4 points chez les 65 ans et plus).
Dans le détail, malgré ses prises de positions sur le conflit ukrainien, Emmanuel Macron faiblit à l’international : 40% (-4 points) estiment qu’il défend bien les intérêts de la France à l’étranger.
En outre, seulement 31% (-3 points) considèrent qu’il a une vision pour l’avenir des Français.
Gabriel Attal, quant à lui, perd 5 points de « bonnes opinions » dans notre baromètre (41%), mais demeure largement au-dessus d’Édouard Philippe (31% de « bonnes opinions ») à la même période.
La cote d’opinion du Premier ministre s’érode notamment auprès des catégories populaires (-15 points) et chez les peu diplômés (–9), signe potentiel d’une mobilisation en faveur du Rassemblement national (qui bénéficie d’une très bonne dynamique dans les sondages).
Enfin, les sujets les plus discutés par les Français concernent toujours tout ce qui touche au portefeuille des Français (61% citent l’inflation générale des prix), loin devant la campagne européenne (40%) qui fait cependant un bond de 10 points par rapport à mai, signe d’un intérêt grandissant des Français pour ce scrutin au fur et à mesure qu’il se rapproche.