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Intitulée « Soirée Tunisienne », cette performance a réuni des artistes de différentes générations, des figures emblématiques aux jeunes talents, dans un dialogue artistique vibrant qui a captivé un public nombreux.
Sous la direction du maestro Youssef Belhani, la Troupe nationale tunisienne, composée d’une trentaine de musiciens et de choristes, a accompagné une pléiade de chanteurs : Mohsen Raies, Nawel Ghachem, Karim Chouaib, Moncef Abla, Mounir Mahdi, Raja Ben Said, Nouha Rehaiem, Rihab Sghaier, Soumaya Hathroubi, Firas Kolsi, Imed Aziz, Sarra Nouioui, Najwa Omar et Anis Letaief. Ensemble, ils ont offert des interprétations en solo, en duo et collectives, mêlant des classiques du répertoire tunisien à des arrangements modernes.
Un voyage musical à travers les époques
La soirée s’est ouverte avec « Ana eli tgharabt », une ode patriotique interprétée par Nawel Ghachem, dont les paroles, adaptées pour l’occasion, ont résonné avec l’âme de Carthage.
La chorale a ensuite enchaîné avec un medley des chansons de Soulef, plongeant le public dans une nostalgie festive.
Des titres emblématiques comme « Addini » par Karim Chouaib en duo avec Anis Letaief, « Nar Hobak » d’Imed Aziz, « Mahla gaddak » par Raja Ben Said et Sarra Nouioui, ou encore « Azzarni » par Moncef Abla et Firas Kolsi, ont fait vibrer les spectateurs, qui ont repris en chœur ces airs gravés dans la mémoire collective.
Le répertoire a également rendu hommage à des légendes comme Hedi Kallel avec un cocktail de chansons intemporelles telles que « Ye dar el habayeb » et « Malek ye malek ».
Un medley dédié à Naama, incluant « Mahla gaddek » et « Ach alina », a enflammé le public grâce à l’énergie communicative de Nouha Rehaiem, Soumaya Hathroubi et Sarra Nouioui.
Des performances instrumentales mémorables
Les musiciens ont également brillé lors de cette soirée. Les accordéonistes Hayman Kamoun et Achref Malek ont offert une prestation remarquée, tandis que Jawhar Harmessi et Amir Ben Hnia ont enchanté l’audience avec des solos de cuivres évoquant l’héritage de Hedi Jouini.
Ces moments instrumentaux ont ajouté une dimension supplémentaire à l’expérience, soulignant la richesse du patrimoine musical tunisien.
Une clôture en apothéose
La soirée s’est conclue en beauté avec un bouquet de chansons de Nawel Ghachem, interprétées en solo, suivies d’une performance collective de « Mezyena » de Sadok Thraya.
Pendant plus de deux heures, le public, toutes générations confondues, a chanté et dansé, porté par une ambiance festive et empreinte de sens. Cette « Soirée Tunisienne » n’était pas seulement un concert, mais un véritable pont entre le passé, le présent et l’avenir de la musique tunisienne, célébrant la transmission culturelle et la pérennité d’un patrimoine musical unique.