Ces déclarations ont été faites lors d’un discours prononcé dans le cadre d’un forum à Madrid, où Sánchez a affirmé : « J’exhorte l’administration des États-Unis à revoir sa position et à entamer un dialogue avec la Commission européenne pour mettre fin à cette absurdité. » Il a ajouté avec fermeté : « Permettez-moi de le répéter clairement : si ces droits de douane nous sont imposés, notre réponse sera résolue. L’Europe réagira rapidement, de manière proportionnée et unanime. »
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Cette escalade intervient après l’annonce par le président américain Donald Trump de l’imposition de nouveaux droits de douane de 25 % sur les voitures fabriquées à l’étranger, qui devraient entrer en vigueur le 2 avril prochain.
Cette mesure fait suite à la signature, le 18 février dernier, d’un décret par Trump imposant des droits de douane de 25 % sur toutes les importations d’acier et d’aluminium aux États-Unis, une décision qui a suscité une vive indignation en Europe.
De son côté, le Parlement européen a exprimé son soutien aux mesures de rétorsion proposées par la Commission européenne en réponse à la politique américaine, qualifiant les actions de Washington de « chaos commercial ».
Dans une déclaration antérieure, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, avait affirmé que l’Union européenne répondrait aux droits de douane américains, d’une valeur de 28 milliards de dollars, par des mesures de rétorsion évaluées à 26 milliards d’euros.
Ces développements témoignent d’une montée des tensions commerciales entre les États-Unis et l’Union européenne, les deux parties semblant se préparer à une nouvelle phase de confrontation économique.
Avec la menace de Sánchez d’une réponse ferme et unifiée, les observateurs s’attendent à ce que les semaines à venir soient marquées par des négociations intenses ou une escalade supplémentaire susceptible d’affecter les marchés mondiaux.
