Le journal Yedioth Ahronoth a déclaré : "L'Egypte estime que cette carte viole l'accord de paix entre les deux pays et qu'elle pourrait provoquer des tensions dans les relations".
L'analyste politique du journal hébreu, Lior Ben Ari, a déclaré que l'Egypte a officiellement informé Israël, mercredi soir, par la voie diplomatique, de son mécontentement à l'égard de la carte utilisée par le Premier ministre Benjamin Netanyahu, lors de la conférence de presse qu'il a tenue récemment.
Lire aussi :
Il a expliqué que le mécontentement venait du fait que l'axe de Philadelphie était représenté sur la carte comme une zone militaire, contrairement aux accords de paix de Camp David entre les deux pays.
Netanyahu a examiné lundi une carte d’Israël, qui ne montre pas les villes de Cisjordanie occupée.
Hors Sujet
Il a parlé lors d’une conférence de presse de l’importance du contrôle de l’armée israélienne sur l’axe frontalier de Philadelphie entre la bande de Gaza et l’Égypte, mais l’absence de toute référence à la Cisjordanie sur la carte était remarquable.
L'apparition de la carte coïncide avec la plus grande opération militaire lancée par Israël en Cisjordanie occupée depuis 2002, visant notamment les villes de Jénine et Tulkarem, au nord.
Il a déclaré lors d'un discours prononcé devant des journalistes étrangers lors d'une conférence de presse : « Si vous quittez l'axe de Philadelphie, il est impossible d'empêcher le Hamas non seulement de faire entrer clandestinement des armes, mais aussi de faire passer clandestinement les personnes kidnappées à l'étranger. Nous avons besoin de quelque chose pour faire pression sur eux pour qu'ils soient libérés. les kidnappés.
Il a ajouté : "Gaza doit être démilitarisée, et cela ne sera pas le cas à moins que l'axe de Philadelphie reste sous contrôle israélien et ne constitue pas une ligne d'approvisionnement en munitions et en armes pour le Hamas".
Netanyahu a ajouté : « Nous avons convenu d’entamer des négociations sur un cessez-le-feu permanent, et nos conditions doivent inclure une situation dans laquelle l’axe de Philadelphie devienne impénétrable. Quelqu’un doit être là, peu m’importe qui.
Il a poursuivi : "Amenez quelqu'un qui nous montrera, non pas sur papier ou en paroles, mais sur le terrain, jour après jour, semaine après semaine, qu'il peut empêcher que ce qui s'est passé ne se reproduise, et nous sommes ouverts à l'envisager."
Dans un communiqué publié mardi, le ministère égyptien des Affaires étrangères a indiqué que les derniers commentaires de Netanyahu concernant le couloir étaient une tentative « d'utiliser le nom de l'Égypte pour distraire l'opinion publique israélienne et empêcher la conclusion d'un accord de cessez-le-feu ».
