Cette menace audacieuse a été faite lors de déclarations publiques, où Duterte a insisté sur le fait que ce n'était pas une blague.
Le secrétaire exécutif du président philippin, Lucas Bersamin, a indiqué qu'il existait une "menace active" contre le président Ferdinand Marcos Jr., ce qui a conduit à une intervention des forces de la garde présidentielle pour prendre les mesures appropriées.
Les mesures à l'encontre de la vice-présidente n'ont pas encore été précisées.
La direction de la sécurité présidentielle a renforcé la protection de Marcos, considérant les menaces de Duterte comme une question de sécurité nationale.
La sécurité présidentielle a également confirmé qu'elle travaillait en coordination avec les agences d'application de la loi pour surveiller et contrer toute menace.
Dans une tentative d'atténuer ses déclarations, Duterte a ensuite précisé que ce qu'elle avait dit n'était pas une véritable menace, mais plutôt une expression de son inquiétude concernant une menace non spécifiée pour sa vie. Elle a affirmé qu'il n'y avait aucune raison de tuer le président.
Selon le code pénal philippin, de telles déclarations publiques pourraient être considérées comme un crime menaçant d'infliger des dommages à une personne ou à sa famille, entraînant des peines d'emprisonnement et des amendes.
Il est à noter que Duterte avait démissionné du gouvernement de Marcos en juin dernier après des désaccords sur les politiques gouvernementales et était devenue une critique ouverte de lui, de sa femme et du président de la Chambre des représentants.