Le ministère égyptien des Affaires étrangères a confirmé que cette avancée doit s'appuyer sur la mise en œuvre complète de la résolution 1701 du Conseil de sécurité, y compris le renforcement des capacités de l'armée libanaise pour qu'elle puisse se déployer dans le sud et exercer son contrôle sur l'ensemble du territoire libanais.
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L'Égypte a également souligné la nécessité de respecter la souveraineté du Liban et de ne pas intervenir dans ses affaires intérieures, en insistant sur l'importance de compléter les institutions de l'État, y compris les élections présidentielles, sans aucune imposition extérieure et dans un cadre de consensus national libanais.
De plus, l'Égypte a affirmé que cet accord devrait servir de prélude à la cessation des agressions israéliennes contre la Gaza, qui se poursuivent depuis plus d'un an.
Elle a appelé à un arrêt immédiat des hostilités et à une facilitation de l'accès humanitaire sans entraves, compte tenu des conditions humanitaires difficiles auxquelles fait face la région.
L'Égypte a également insisté sur l'importance d'arrêter l'escalade dans la région, soulignant qu'il n'existe pas de solutions militaires aux crises régionales, mais que les solutions doivent passer par le dialogue et la négociation, ainsi que par le rétablissement des droits des personnes concernées, tout en respectant les principes du droit international et de la légitimité internationale.
Avec l'entrée en vigueur aujourd'hui mercredi du cessez-le-feu entre le "Hezbollah" libanais et Israël, annoncé par le président américain Joe Biden, les observateurs espèrent que cela contribuera à stabiliser la région après plus d'un an de conflit.