Dans un tweet publié dimanche 6 avril 2025 sur la plateforme "X", il a déclaré : "Chaque jour que ce gouvernement passe au pouvoir risque de se terminer par une nouvelle catastrophe majeure et pourrait coûter des vies."
Lapid a ajouté que "la fuite de responsabilité du Premier ministre Benjamin Netanyahu et sa peur de l’affaire 'Qatar Gate' sont la véritable raison derrière le limogeage précipité et hystérique de Ronen Bar", l’ancien chef du service de sécurité intérieure (Shin Bet).
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Dans un contexte connexe, les médias hébreux ont rapporté le 31 mars 2025 que le parquet israélien avait approuvé la convocation de Netanyahu pour témoigner dans l’affaire des fonds qataris, connue sous le nom de "Qatar Gate".
Selon le journal *Yedioth Ahronoth*, la conseillère juridique du gouvernement, Gali Baharav-Miara, a donné son feu vert à cette mesure après l’arrestation de deux personnes du bureau du Premier ministre.
Le journal a précisé que Netanyahu serait convoqué uniquement pour témoigner, et non pour être interrogé, aucun soupçon d’implication directe dans des actes criminels liés à l’affaire ne pesant sur lui.
Le même jour, la police israélienne a annoncé l’arrestation de deux suspects pour enquête dans le cadre de cette affaire : Yonatan Orich, conseiller de Netanyahu, et Eli Feldstein, ancien porte-parole de son bureau.
Les soupçons portés contre Feldstein et Orich incluent des contacts avec un agent étranger, des faits de corruption, d’abus de confiance et des infractions fiscales.
Ces développements s’inscrivent dans le sillage des déclarations de Ronen Bar le mois dernier, qui avait révélé qu’une enquête était en cours sur les liens entre des responsables du cabinet du Premier ministre et le Qatar, en raison de "craintes d’atteinte aux secrets d’État", selon le quotidien *Israel Hayom*.
La crise politique en Israël s’intensifie avec la montée des pressions sur Netanyahu et son gouvernement.
Lapid considère que ces événements reflètent un état de chaos et d’évasion de la responsabilité, ce qui pourrait menacer la stabilité du pays alors que l’affaire "Qatar Gate" projette une ombre croissante sur la scène politique.