"Labess" est un groupe mythique qu'on ne présente plus, riche de son répertoire diversifié depuis les années 2000, et qui ne cesse de se renouveler, de composer, de créer en fusionnant plusieurs dialectes dont l'algérien et le français. En alternance, leurs chansons résonnent en deux langues.
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Les compositions puisent dans des sonorités gitanes, traditionnelles, nord - africaines, saupoudrées par du Flamenco espagnol. Durant tout le spectacle, les spectateurs n'ont cessé de bouger, de danser et de chanter au mot près les textes du groupe. Nedjim Bouizzoul, son leader électrise la foule et séduit par sa voix et sa guitare.
Le concert s'ouvre sur une chanson qui chante La liberté "Ma liberté... longtemps je t'ai gardé... ", chante - il sur scène.
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Il a ensuite enchaîné avec des morceaux phares qui rendent hommage notamment à la Palestine, prônant une africanité riche, l'amour, la fraternité. Le groupe interroge via "Kiffech", chante "Ana Wenti", font un retour à la racine dans "Ifrikya", émeuvent via "Palestina" et transcende complètement leur public en chantant "Babour" et "La Vida".
Bouizzoul est entouré d'une trompettiste au talent inouï Christina, du bassiste Pedro, Tarek à la batterie et d'un virtuose de la guitare électrique, le concert fut une réussite grâce à cette flopée de musiciens.
"Ici le monde" pousse le public doucement mais toujours avec panache vers la fin de cette parenthèse musicale exceptionnelle, vécue dans l'amphithéâtre de la ville.
Clap de fin en paroles puissantes. Labess continue de vivre à travers les générations, des plus âgées au plus jeunes. La transmission fait partie de sa philosophie.
Labess célèbre bientôt ses 20 ans d'existence.
Le prochain Sold Out attendu est celui de Tinariwen, déjà d'emblée prêt à enflammer la scène de Hammamet dans la nuit du 16 juillet 2024.