Le réseau d’information égyptien « Vision » : - La justice française a placé Carla Bruni, épouse de l’ancien président Nicolas Sarkozy, sous surveillance et l’a inculpée de plusieurs chefs d’accusation, notamment dans l’affaire du financement libyen de la campagne électorale de son mari en 2007.
Un "crime" du temps de Kadhafi. L'épouse de Sarkozy est sous surveillance car soupçonnée de "participation à une bande de méchants".
Une source judiciaire a expliqué que la chanteuse et ancienne mannequin (56 ans) a comparu devant deux juges d'instruction financières qui l'ont interrogée pendant deux heures et ont décidé à l'issue de l'audience de porter plusieurs chefs d'accusation contre elle, notamment pour "dissimulation de preuves" et "participation". dans une bande de personnes mal intentionnées avec l’intention de commettre des crimes frauduleux.
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Il a rapporté que les deux juges ont également ordonné sa mise sous surveillance judiciaire et l'ont empêchée de contacter tous les prévenus dans cette affaire à l'exception de son mari.
Bruni est notamment accusée d'avoir tenté de cacher la subornation du principal témoin dans cette affaire, Ziad Taqi al-Din, qui s'est brusquement rétracté sur ses accusations contre son mari, ainsi que d'avoir tenté de tromper les juges chargés d'enquêter sur les soupçons du Libyen. financement.
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Cependant, la justice ne l’a pas accusée de « participation à un gang de personnes mal intentionnées dans l’intention de corrompre des fonctionnaires judiciaires étrangers au Liban ». Elle a plutôt été convaincue qu’elle était considérée, à cet égard, comme un « témoin qui reçoit de l’aide ». » et elle se situe entre le statut d’accusé et celui de témoin.
Les enquêteurs du Département central de lutte contre la corruption, les délits financiers et fiscaux avaient déjà interrogé Bruni à deux reprises, comme témoin en juin 2023 et comme suspect début mai dernier.
Commentant l'acte d'accusation, ses avocats de la défense, Paul Malle et Benoît Martinez, ont déclaré que cette décision "rendue dans les mêmes termes que celles prononcées contre son mari n'est qu'une suite logique des procédures et ne repose sur aucun fondement solide". , que ce soit d’un point de vue juridique ou factuel.
Sarkozy devrait être jugé début 2025 pour « dissimulation de détournement de fonds publics » et « financement illégal d'une campagne électorale ». En avril, ses avocats ont déposé une demande d'annulation de cette mesure.
Quant à Taqi al-Din, réfugié dans son Liban natal pour éviter d'être arrêté en France, il a déclaré au retour de ses accusations contre Sarkozy que l'ancien président français "n'a pas reçu un seul centime pour financer la campagne présidentielle" en 2017. 2007.
Il est à noter que le dossier Sarkozy-Kadhafi est un enjeu politique et financier international soulevé par la publication du journal en ligne « Media Part », les 12 mars et 28 avril 2012, de deux documents suggérant l'existence d'un versement de 50 millions d'euros à financer la campagne présidentielle de Sarkozy en 2007 auprès du défunt président libyen Mouammar Kadhafi, alors que le montant officiel de la campagne en 2007 était de 20 millions d'euros.
Source : AFP + France 24