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Les danseurs du ballet de l’Opéra de Tunis se sont laissés diriger par Emilio Calcagno, dans un foisonnement créatif pendant 1h de temps. La soirée du 30 juillet 2024 était haute en création et en musique : elle combine diverses disciplines artistiques. Le mouvement des corps dansants reste visuellement attractif.
Sous un air musical de Vivaldi et de son historique « Les Quatre Saisons », saupoudré de sonorités électroniques, « Le mariage du loup » happe du début à la fin.
Une dizaine de chorégraphes, accompagnée par les virtuoses de l’orchestre symphonique tunisien, s’emparent de la scène de Hammamet, déclenchant tout doucement une musicalité, qui devient de plus en plus dansante au fil des minutes.
Le public se contente de regarder le spectacle face à des corps qui se chevauchent, fusionnent, se séparent et se rassemblent tous afin d’esquisser des tableaux chorégraphiques dansants. Une série qui raconte les saisons : automne, hiver, printemps et été.
Truffée de symbolismes, la création émeut par des messages subliminaux déchiffrables, et qui se font sentir. Une narration prenante captive et raconte même l’historique d’une nation, celle d’un pays, notre Tunisie, en proie à un quotidien actuel des plus incertains.
Des messages aussi puissants sont transmis à travers les arts exprimés sur la scène de la 58èmeédition du FIH.
« Une symbiose, une atmosphère qui se mêlent parfaitement à la magie du théâtre mythique de la ville de Hammamet, entouré d’arbre, face à la mer, en plein air ».
Déclare la chorégraphe Fatma Baltii lors d’un point de presse. Un lieu qui a affiné la création, en rendant son essence encore plus perceptible.
Emilio Calcagno, directeur artistique et chorégraphe de la création a salué l’agilité des danseurs tunisiens, leur savoir – faire, leur sens de la discipline. Assisté par Rosada Zangri, Emilio revient sur la magie du lieu, le théâtre de Hammamet et sur l’évolution de la création depuis sa présentation pour la première fois en 2018 dans l’enceinte du Théâtre de l’Opéra de Tunis. Une représentation réalisée autrement dans un lieu en plein – air.
« J’ai pensé aux Quatre Saisons de Vivaldi parce que j’aime beaucoup travailler sur les contrastes. Je trouvais intéressant que cette musique baroque puisse résonner différemment sur le corps des danseurs tunisiens.
Je ne voulais pas simplement donner une vision des quatre saisons. Je souligne aussi le fait que c’est compliqué de mélanger la musique baroque et les sonorités électroniques. La pièce a beaucoup évolué depuis ses premières représentations. De nouveaux danseurs n’ont pas tardé à rejoindre l’équipe ». Déclare Emilio Calcagno.
Sur une note de fin, l’artiste définit sa création différemment : les quatre saisons traversent le temps et changent les situations, selon ses termes.
Des lectures autres liées aux rapports qui lient les hommes aux femmes, aux hommes en général et à l’humain génèrent toutes interprétations et lectures possible. 5555555555555 Le FIH fait appel au groupe français Electro DELUXE dans la soirée du 31 juillet 2024. Une musicalité qui s’annonce festive à souhait !