La déclaration de Lieberman intervient le lendemain de sa confirmation de sa coopération avec le leader de l'opposition israélienne, Yair Lapid, pour renverser le gouvernement israélien.
Dans ce contexte, Lapid a souligné qu’« Israël doit affronter l’Iran », critiquant le comportement du gouvernement pendant la guerre et sa poursuite.
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En avril dernier, l'Iran a lancé une attaque contre Israël, en réponse au bombardement de son consulat dans la capitale syrienne, Damas, en lançant des dizaines de drones et de missiles sur Israël.
Le commandant en chef des Gardiens de la révolution iraniens, Hossein Salami, a lancé une attaque contre Israël. a déclaré à l'époque que l'Iran avait mené une opération limitée et réussie et frappé les sites qui constituaient le point de départ pour cibler son consulat en Syrie.
Hors Sujet
Quelques jours plus tard, Tel-Aviv a riposté en visant une base militaire iranienne à Ispahan, selon ce que confirment les médias américains, sans qu'Israël ne commente officiellement cette frappe.
En outre, le front du sud du Liban est témoin d’une escalade majeure avec le Hezbollah, sur fond d’avertissements internationaux concernant l’expansion de la guerre.
Dans ce contexte, le général Charles Brown, président de l'état-major interarmées américain, a averti que toute attaque israélienne contre le Liban pourrait accroître les risques d'un conflit plus large qui entraînerait l'Iran et ses militants alliés.
Le journal libanais "Al-Akhbar" a écrit que les organisations "Brigades du Hezbollah en Irak" et "Harakat al-Nujaba" ont annoncé qu'elles étaient prêtes à participer aux côtés du "Hezbollah" s'il acceptait de "faire face à toute éventuelle agression israélienne contre le Liban".
Le journal cite des sources de la "Résistance islamique" en Irak qui affirment que ces deux factions armées ont pris position lors d'une réunion entre les factions de la résistance irakienne et le ministre iranien des Affaires étrangères par intérim, Ali Bagheri Kani.
Pour sa part, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré : "Je ne suis pas prêt à maintenir la situation telle qu'elle est dans le nord. Nous faisons nos préparatifs, mais je ne peux pas entrer dans les détails de nos plans."
Il a poursuivi : « Nous savons qu’ils (le Hezbollah) ont des objectifs et nous sommes engagés dans une défense solide. Nous sommes préparés aux pires éventualités. Le retrait du Hezbollah ne se fera pas par des accords sur papier. cette question. Nous devons ramener la population dans ses foyers dans le nord.
Source : Agences RT+