Selon le New York Times, Gertler a utilisé un lobbyiste pour persuader Trump de lever ses sanctions avant de quitter la Maison Blanche.
Le milliardaire israélien investissant dans les mines d'or au Congo a engagé l'avocat Alan Dershowitz, proche de Trump et de l'ancien chef du FBI Louis Berry.
Au final, Gertler est parvenu à un accord avec les autorités selon lequel il accepterait une supervision externe de son entreprise au Congo pendant un an, en échange d'une exemption de sanctions, qui comprenait le gel de tous ses comptes aux États-Unis.
L'enquête révèle qu'en 2002, le dirigeant congolais de l'époque, Laurent Kabila, a envoyé une lettre au président américain de l'époque, George W. Bush, annonçant la nomination de Gertler comme son représentant dans les pourparlers avec l'administration américaine.
Des commissions d'enquête internationales ont accusé Gertler d'avoir signé des accords commerciaux déloyaux avec Kabila au Congo, qui ont volé aux habitants du pays une grande partie de leurs ressources naturelles.
Selon l'enquête, Gertler a également utilisé des éléments en Israël pour faire pression en sa faveur, notamment l'avocat Boaz Ben Tzur, un avocat du Premier ministre Benjamin Netanyahu et l'ancien ambassadeur américain en Israël David Friedman.
En expliquant la décision de lever les sanctions contre le milliardaire israélien, il a été dit que ses actions avaient une valeur pour la sécurité nationale américaine, mais sans mentionner aucun détail à ce sujet.