Cela vient dans la foulée des syndicats de Tunisian Airlines qui ont annoncé une grève à durée indéterminée et la suspension du transport aérien et de tous les vols, même nationaux.
L'activité de déchargement de ces avions étrangers a également cessé en raison d'une grève de Tunisian Airlines, et il se peut que leurs vols vers Tunis soient annulés ou reportés.
Cette grève est intervenue dans le contexte de la compagnie turque "TAV" qui exploite l'aéroport d'Enfidha, retenant tous les comptes bancaires du complexe Tunisian Airlines.
Selon Tunisian Airlines, les cotisations de la compagnie turque sont estimées à 267 milliards de dinars tunisiens (l'équivalent de 80 millions d'euros).
De son côté, la compagnie turque a annoncé que le montant représentait des dettes commerciales pour l'aéroport d'Enfidha et de Monastir, qui se sont accumulées pendant des années, obligeant Tunisian Airlines à payer ne serait-ce qu'une partie de ses dettes.
L'aéroport de Tunis-Carthage a connu une perturbation de certains services et les agents de l'aéroport de Tunisian Airlines ont entamé une grève qui s'est transformée en sit-in ouvert à l'aéroport pour réclamer leurs cotisations financières.
Le secrétaire général de l'Union a prononcé un discours dans lequel il a exprimé le soutien du syndicat à cette initiative visant à sauver le transporteur aérien de la faillite et à vendre la capitale nationale.