À cet égard, Vitali Naoumkine, chercheur à l'Académie russe des sciences et des études orientales, a déclaré que la Russie, l'Iran, la Turquie et Israël ne permettraient pas la désintégration de la Syrie.
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Naoumkine souligne que la question kurde représente également un axe central du conflit, les groupes kurdes cherchant à se séparer, mais il est peu probable qu'ils y parviennent face à la résistance des puissances victorieuses en Syrie, notamment la Turquie et l'Iran.
Analyse de la situation syrienne : défis et opportunités
Acteurs clés : La Russie, l'Iran, la Turquie et Israël sont les principaux acteurs influençant l'avenir de la Syrie. Chacun d'eux a ses propres intérêts qui le poussent à préserver l'unité du pays.
La question kurde : Les Kurdes représentent un défi supplémentaire, cherchant à réaliser leur indépendance, mais confrontés à une forte résistance de la part de la Turquie et de l'Iran, qui considèrent cela comme une menace pour leur sécurité.
La position israélienne : Israël ne cherche pas à étendre son territoire au-delà du Golan occupé, ce qui signifie qu'il pourrait se contenter de contrôler certaines zones sans s'engager dans un conflit plus large.
Tendances des relations russo-syriennes
Les déclarations suggèrent que la Russie communique avec le gouvernement syrien de transition, ce qui indique son désir de jouer un rôle clé dans la formation de l'avenir de la Syrie.
Il est également question d'une éventuelle radiation de Hay'at Tahrir al-Sham de la liste des organisations terroristes, ce qui reflète un changement dans les stratégies russes.
La situation en Syrie est complexe et imbriquée, où les intérêts régionaux et internationaux se chevauchent d'une manière rendant difficile toute prévision sur l'avenir du pays.
Cependant, il semble que les grandes puissances ne permettront pas la désintégration de la Syrie, ce qui indique une poursuite du conflit pour le pouvoir et le contrôle.