Bou Habib a précisé, après sa rencontre avec la directrice générale de l'Organisation internationale pour les migrations, Amy Pope, que ce processus pourrait être réalisé à travers des programmes modèles et avec un financement international.
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Avec la détérioration des conditions en Syrie suite à la chute du régime de Bachar el-Assad, la question des réfugiés syriens est redevenue d'actualité, notamment dans les pays voisins.
Le Liban est l'un des principaux pays d'accueil, où vivent environ 1,5 million de réfugiés syriens, dont 700 000 sont enregistrés auprès du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés.
D'autre part, le président turc Recep Tayyip Erdoğan a déclaré plus tôt que le processus de retour des Syriens de Turquie vers leur pays avait commencé, tandis que ceux qui souhaitent rester en Turquie sont considérés comme nos invités.
Des rapports publiés par des médias allemands ont également souligné les effets négatifs potentiels du retour des réfugiés syriens dans leur pays, notamment en ce qui concerne la main-d'œuvre spécialisée et les travailleurs du secteur médical.
Dans le même ordre d'idées, Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a souligné la nécessité de réexaminer les sanctions sur certains secteurs pour faciliter la reconstruction en Syrie, en insistant sur le fait que le retour des réfugiés doit être volontaire et sans contrainte, et que l'Union européenne est prête à participer progressivement à la restauration des infrastructures en Syrie.