VISION:- Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a comparu aujourd'hui, lundi, devant le tribunal central de Tel Aviv pour la cinquième fois consécutive.
Avant le début de l'audience, le bureau du procureur a publié un communiqué affirmant son soutien à l'acte d'accusation, bien que les juges du tribunal de district de Jérusalem aient exprimé des doutes la semaine dernière concernant l'implication de Netanyahu dans plusieurs incidents liés au site d'information "Walla".
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Le ministère public indique que même si Netanyahu n'était pas directement impliqué dans les demandes, il avait une connaissance générale de telles revendications.
Le parquet a confirmé que toutes les demandes mentionnées dans l'annexe de l'acte d'accusation provenaient de l'accusé numéro 1 [Netanyahu] et de sa famille, et qu'il en avait connaissance.
Le tribunal exige que Netanyahu se présente devant lui trois fois par semaine jusqu'à la fin de sa défense concernant les accusations portées contre lui par le ministère public pour corruption, fraude et abus de confiance.
Le procès se déroule dans une salle fortifiée souterraine à Tel Aviv, conformément aux recommandations du service de sécurité intérieure "Shabak".
Netanyahu a tenté à plusieurs reprises ces derniers mois de retarder son témoignage en raison de son implication dans la guerre à Gaza et des développements dans la région, y compris en Syrie, mais le tribunal a rejeté ces demandes de report.
Il est également recherché par la justice internationale après que la Cour pénale internationale a émis deux mandats d'arrêt à son encontre et contre l'ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis à l'encontre des Palestiniens à Gaza.
Les affaires de corruption dont Netanyahu est accusé sont connues sous les noms des dossiers "1000", "2000" et "4000".
L'ancien conseiller juridique du gouvernement Avichai Mandelblit a déposé une accusation contre Netanyahu concernant ces affaires fin novembre 2019.
Le dossier "1000" concerne la réception par Netanyahu et des membres de sa famille de cadeaux précieux offerts par des hommes d'affaires riches en échange d'avantages et d'assistance dans divers domaines.
Dans le dossier "2000", il est accusé d'avoir négocié avec Arnon Mozes, éditeur du journal hébreu "Yedioth Ahronoth", pour obtenir une couverture médiatique positive. Le dossier "4000" est considéré comme le plus grave, car Netanyahu est accusé d'avoir accordé des facilités réglementaires à la société de télécommunications "Bezeq", détenue par Shaul Elovitch, en échange d'une couverture positive pour lui et sa famille sur le site d'information "Walla" appartenant à cette société.
Ces facilités incluaient l'approbation de fusions qui ont rapporté des centaines de millions de shekels à "Bezeq". Le procès de Netanyahu dans ces affaires a commencé en 2020 et se poursuit jusqu'à présent.